problème des jeux d’argents en France
La baisse de 20% du chiffre d’affaire enduré par le secteur du jeu d’argent, déjà durant ces trois dernières années, est réitérée par la toute nouvelle correction judiciaire, qui implique en ce moment trois casinos français. Il s’agit du casino de Châtelguyon (Puy-de-Dôme), de Gruissan et de Port-la-Nouvelle (Aude), casinos regroupés dans l’association française de casinos et où l’on dénombre 167 employés. Ce redressement judiciaire est causé par un problème issu d’un désaccord de la holding avec ses créanciers. Une démarche a été suivi et accompli par le tribunal de commerce de Paris, jeudi dernier, évoquant ce redressement, et accordant quatre mois à ce groupe de casinos, en vu d’une renégociation concernant sa dette.
D’autre part, le groupe Partouche a aussi eu sa part de problème. L’un de ses casinos a été mise en état d’ordonnance de paiement par le tribunal de commerce de Nice. Il s’agit du casino de Beaulieu (Alpes-Maritimes). Le groupe a récemment retiré 77,45 millions d’euros lorsqu’il a procédé à une augmentation de capital, précisément, en vu d’une réduction de dette et d’une augmentation de fond.
Il s’agit en fait, d’une crise qui ne se limite pas sur les casinos terrestres de la France, mais atteint aussi la municipalité puis l’Etat lui même, à cause du pourcentage pour les prélèvements fiscaux sur le produit brut des jeux, qui s’élève à 15% pour la commune, et à 85% pour l’Etat.
Les problèmes de ces groupes de casinos, sont causés par la persistance de la crise économique en France qui implique une difficulté dans la reconstruction ou la rénovation des vielles établissements ; il y a aussi la loi qui exige les zones non fumeurs dans les locaux des holding, et des fois, c’est dans toute la maison de jeu qu’il est interdit de fumé. Donc les joueurs fumeurs n’ont pas leurs places dans ces casinos, ce qui pourrait très bien impliquer une chute du chiffre d’affaire. Les sites de jeux d’argent en lignes sont aussi une des facteurs de problème de ces groupes, car ils pourraient se concentrer dans ce domaine virtuel, et ne pourraient pas rehausser leurs difficultés dans les casinos terrestres.
Au sujet du produit brut des jeux (PBJ), c’est-à-dire la différence entre mises et gains des joueurs et équivalent du chiffre d’affaires, 197 casinos Français employant 18 200 personnes ont connu une baisse de 4% au cours du début de l’exercice du novembre 2009-octobre 2010. D’ailleurs, leurs PBJ ne cessait pas de diminuer de l’année 2006 à 2009. Durant ces trois années d’exercices, il était respectivement de : 2,8 milliards, de 2,55 milliards et de 2,3 milliards d’euros. Remarquons que ces casinos mettent à la disposition de leurs clients 22 000 machines à sous et des variétés de jeux de tables comme la roulette, le black-jack, le poker… .
Pour les petits opérateurs indépendants français, le fait de ne pas pouvoir apporter une reconstitution dans leurs fonds propres constitue la base du problème, ce qui n’est pas le cas des grands groupes, à cause de leurs système de recouvrement pour les casinos déficitaires. Seul les casinos qui ont pu rénover leurs établissements, ne sont pas touchés par ce problème, ce qui fait que les plus faibles sont les premiers cibles de la crise. C’est une information issue d’une interview de l’AFP auprès du directeur du groupe éponyme de la France, Georges Tranchant. Encore selon Georges Tranchant, la concurrence illégale domine dans le monde des casinos terrestres en France, cela est prouvée par l’existence de plusieurs casinos dans une ville (Cannes) ou dans une même zone géographique. La crise pourrait non plus persister car beaucoup de personnalité exploitent ce domaine, vu le nombre des casinos terrestres en France.
Malgré cette difficulté, de nombreux groupes de casinos procèdent à poser des barrières à la crise. Entre autres le groupe Partouche, Barrière, Tranchant, Joa et Indépendants. Ils mettent en jeux des cagnottes plus importants dans des machines à sous reliées. Jusqu’à maintenant, la cagnotte le plus élevée vaut 5.512.448 euros. D’autre part, le monde du casino français mène une négociation avec le ministère du Budget, en vu d’une obtention des aménagements fiscaux.